Pour cette première interview partez à la découverte de notre parrain Guillaume dino! Il revient sur son parcours et son nouveau club!
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Guillaume Dino, j'ai 22 ans. Je suis né dans le 92 et j'ai grandi en région parisienne à Taverny dans le 95. Et depuis cette année je joue au VK Radnicki.
2. Pourquoi avez-vous choisi le water-polo et pas un autre sport ?
J'ai un peu tout essayé comme sport étant jeune, l'athlétisme, le handball par exemple, mais ma mère voulait absolument que je sache nager du coup elle m'a inscrit pour prendre des cours de natation. Au bout d'un certain moment, après avoir fait quelques années de natation, j'ai voulu essayer le Water-polo et c'est comme ça que je suis tombé dans ce monde. C'est plus un concours de circonstances qu'une envie, mais aujourd'hui je suis très heureux de ce chemin pris.
Je m'appelle Guillaume Dino, j'ai 22 ans. Je suis né dans le 92 et j'ai grandi en région parisienne à Taverny dans le 95. Et depuis cette année je joue au VK Radnicki.
2. Pourquoi avez-vous choisi le water-polo et pas un autre sport ?
J'ai un peu tout essayé comme sport étant jeune, l'athlétisme, le handball par exemple, mais ma mère voulait absolument que je sache nager du coup elle m'a inscrit pour prendre des cours de natation. Au bout d'un certain moment, après avoir fait quelques années de natation, j'ai voulu essayer le Water-polo et c'est comme ça que je suis tombé dans ce monde. C'est plus un concours de circonstances qu'une envie, mais aujourd'hui je suis très heureux de ce chemin pris.
3. Quel a été votre parcours (clubs,...)?
J'ai commencé à Taverny (TSN95), j'ai fait toute ma formation là-bas avant de partir pour l'INSEP en 2010, de revenir 1 an après à Taverny en 2011 pour jouer en Première division. J’ai ensuite pris la direction de Marseille en 2012 à l'âge de 17 ans et après 5 ans passés à Marseille, je suis aujourd'hui à Radnicki en Serbie.
4. Vous avez la chance de représenter la France en sélection nationale, quel sentiment éprouvez-vous à chaque sélection ?
Vous avez employé le mot parfait “la chance”. C'est vraiment une chance et un honneur de représenter son pays à travers le monde. À chaque sélection c'est une fierté, l'ambiance des matchs avec l'équipe de France est totalement différente de ce que l'on vit au quotidien dans nos clubs. Entendre la Marseillaise avant un match c'est toujours une émotion particulière qui te transcende.
5. Avec le CNM, vous avez remporté 5 titres de Champion de France, plusieurs Coupes de la Ligue et Coupes de France. Pourquoi avoir fait le choix de quitter Marseille pour le VK Radniki ?
Je pense déjà que j'avais besoin de découvrir une autre culture, un autre mode de fonctionnement et que Marseille pour le moment du moins ne pouvait plus rien m'apporter. Et oui, comme vous l'avez dit, j'ai déjà gagné pas mal de titres en France malgré mon jeune âge. Je ne veux pas manquer de respect au Championnat de France mais j'avais besoin de prendre ce risque de partir à l'étranger et de ne pas me satisfaire de gagner peut-être 7-8 Championnats de France. J'ai en effet besoin de défis permanents pour rester motivé et peut-être qu’inconsciemment aujourd'hui le Championnat de France n'était plus tellement un défi. Mais aujourd'hui j'ai de nouveau faim de trophées. |
6. Comment appréhendez-vous ce nouveau défi ?
Plutôt sereinement, et surtout très motivé ! Tout est nouveau, la ville, les gens, l'entraîneur, les installations et les coéquipiers donc ça va être des découvertes jours après jours. C'est toujours dur de partir loin de chez soi et devoir quitter certaines personnes mais c'est pour la bonne cause donc on ne peut qu’ être motivé.
7. Quels sont/seront vos objectifs avec le club ?
On a une équipe plutôt jeune et en reconstruction donc notre objectif va être de prendre match après match, de faire les meilleurs résultats possibles. À la fin on verra où on est mais c'est un projet qui s’inscrit sur la durée donc ce n'est pas à la fin de cette première année que seront tirés les bilans. On va y aller étape par étape.
8. Que pensez-vous de la visibilité de votre sport ?
Même si aujourd'hui cela va beaucoup mieux qu'il y a quelques années, et que la diffusion de nos matchs des Championnats du monde cet été sur Canal plus Sport a été une énorme avancée, le Water-polo reste quand même un sport dans l'ombre. Je trouve ça vraiment dommage car c'est un sport qui gagne à être découvert, et qui pourrait intéresser pas mal de personnes. J'aimerais bien qu’une chaîne de télé suive le Championnat de France de A à Z, et pas seulement les play-offs mais chaque journée, ça serait super pour le Water-polo. Après, je sais que tout ça a un coût mais j'espère que ça pourra être réalisé dans un avenir proche.
9. Vous souhaitez rajouter quelque chose ?
Je voulais déjà vous remercier pour cette interview. J'ai pris un grand plaisir à répondre à vos questions donc merci. Et je n'ai pas souvent l'occasion de le dire dans mes interviews mais pour un jeune joueur comme moi qui a dû partir de chez lui à 15 ans, toutes ses décisions de départs ne sont pas faciles. Heureusement, je suis très bien accompagné et aidé par différentes personnes que ça soit dans ma famille ou d'autres personnes donc je les remercie de leur soutien. Maintenant, à moi de montrer que je mérite cette confiance. Je suis jeune encore, je n'ai rien prouvé, je suis très ambitieux donc à moi de travailler et d'arriver là où je veux être...
Hugo Bâcle